La fin des réflexes numériques DSLR ? Je revends mon D500

Les dernières annonces des constructeurs m’ont fait comprendre qu’il était peut-être déjà temps d’envisager de vendre le Nikon D500 acquis au mois d’avril dernier.

Mirrorless : l‘expérience sans retour

Comme je le confessais en conclusion de l’article sur mon Sony A7IV, j’ai bien du mal à repasser au D500 tant le contraste est saisissant. Avoir l’exposition en live dans le viseur ou l’écran, c’est quand même magique !  Sans parler des autofocus toujours plus performants

Autant je peux comprendre qu’on puisse regretter les manipulations spécifiques de l’argentique et du développement en chambre noire, qu’on ait un certain amour des molettes à l’ancienne, mais je ne vois franchement rien qui me ferait regretter dans 20 ans de ne pas avoir conservé mon DSLR. Les hybrides font tout, en mieux. Il en existe même qui proposent un viseur optique à l’ancienne, comme le Fuji x100v.

Le Nikon D500 est donc peut-être un des derniers excellents boitiers APS-C de l’ère des réflexes numériques. Il n’est d’ailleurs plus en production.

Qu’à cela ne tienne, cela reste un très bon appareil que je comptais conserver comme deuxième boitier jusqu’à l’arrivée de modèle intégrant la prochaine génération de capteurs dits empilés à des prix « grand public ». Si cette démocratisation n’est pas encore à l’ordre du jour, l’offre mirrorless s’étoffe et l’hybride gagne des adeptes.

Les dernières sorties le confirment

Les récentes annonces de Sony, Canon, Fujifilm et Nikon l’ont confirmé : l’avenir est au mirrorless, aussi bien en plein format qu’avec des capteurs APS-C. Toutes leurs nouvelles propositions vont en ce sens : les uns pour assouvir leur domination du segment (Canon, Sony), les autres pour rattraper leur retard (Nikon) ou pour proposer quelque chose de différent (Fujifilm).

Avec la profusion de ces nouvelles offres hybrides de qualité pour tous les goûts et presque toutes les bourses, les derniers récalcitrants devraient envisager de changer de config, tandis que les débutants n’hésiteront même pas.

Bonne nouvelle pour le back market

Côté acheteur, les dernières annonces sont une excellente nouvelle ! La nouvelle production va amener une vague de nouveau matériel sur le marché de l’occasion et il va y avoir moyen de faire de bonnes affaires, aussi bien en DSLR qu’en mirrorless.

Si vous êtes vendeurs, c’est un autre son de cloche. Au petit jeu des prédictions, je sens que les côtes d’occasion vont commencer à diminuer salement, avec le risque d’avoir une saturation du marché du DSLR – sachant que l’offre mirrorless d’occasion s’étoffe aussi.

Si, comme moi, vous conservez votre 2ème boitier comme monnaie d’échange en attendant « mieux », c’est peut-être le moment de vendre !

Au revoir D500, bye bye Nikon ?

Le côté mirrorless mis à part, le D500 a l’avantage d’avoir des performances encore très actuelles et beaucoup de qualités. S’il était encore pertinent pour moi il y a 6 mois, il l’est donc encore pour d’autres personnes aujourd’hui.

D’après mes recherches, je pourrais encore revendre l’entièreté de mon matos Nikon sans perdre d’argent sur mes investissements, acquis majoritairement d’occasion. « Mieux », je pourrais investir cette somme dans un petit mirrorless APS-C pour patienter et une bonne optique

Les nouveaux Canon R10 et R7 sont vraiment très alléchants et pourraient tout à faire convenir pour patienter en attendant les fameux capteurs empilés abordables (que j’espère d’ici 4-5 ans). Cela ferait un excellent complément à mon Sony A7IV full frame

Je me tâte encore, ca va dépendre si j’arrive à vendre de particulier à particulier à bon prix, ou si je profite des reprises de matériel chez Photogalerie. J’irai faire expertiser tout ça d’ici peu pour envisager la suite ! 

Stay Focused !