Après LIGHTBoard, voici la mouture 2016 du FATBoard, mon pédalier « Studio ».
Comme à son origine, il est destiné à la recherche de sonorité plus spécifique. Il est désormais consacré principalement aux Fuzz que j’aime tant. J’y ai aussi rebranché quelques effets « collection » que je conservais pour leur look ravageur plutôt que pour leur utilité sonore.
Certaines boucles sont doublées ; c’est-à-dire que 2 pédales sont sur la même loop. J’ai généralement choisi des pédales que je n’utilise jamais ensemble. C’est l’une, ou l’autre.
Chainage
Tout est connecté dans un (onéreux, mais au combien pratique) looper GigRig G2 :
– OD808 : drive à 0, output au max (selon les effets que je rajoute au-dessus). Autant je n’aime pas spécialement la pédale pour son overdrive, autant elle a le don de booster juste ce qu’il faut les amplis ou pédales de saturation en ouvrant le grain d’une manière bien spécifique (par ex. la Sick As du LIGHTBoard n’agit pas de la sorte). C’est une de mes premières pédales. Outil indispensable à mes yeux.
– Fuzz Factory : On fait tellement de choses avec cette pédale qu’il est difficile de s’en séparer. Elle est en balance à chacun des récents écrémages de matériel, et pourtant toujours là ! Je m’en sers principalement pour des sons fuzz gated un peu velcro. Ça reste un must, même si la nouvelle version me faisait de l’oeil.
– Ram’s Head Muff + Terminal Fuzz : Cette dernière est reproduction de la pédale vintage Jaxx / Companion Fuzz par EarthQuaker Devices. Un grain un peu velcro bien compressé, qui ne fait pas dans la dentelle ! Si ça parait un peu bourrin au premier abord, la texture du grain rend très bien à l’enregistrement et se marie bien avec d’autres sons. (ex. Je doublais un son lead avec la Tone Reaper (déjà bien crade) ; j’ai fait une prise avec la Terminal pour tester ; c’était vraiment une association plus intéressante.)
La Ram’s Head de Jimmy Behan est une super Big Muff (voir l’histoire de la mise au point ici). Elle permet beaucoup de variation de ce légendaire son high gain grâce aux différentes fonctions de clipping qu’offrent les switchs. Certaines combinaisons de modes permettent des overdrives plutôt convaincants (chose qu’on n’attend pas spécialement d’une Big Muff).
Concernant l’association, j’utilise rarement les 2 pédales ensemble et c’est en début de chaine qu’elles sont les plus intéressantes dans mes combinaisons.
– Twin Sonic : saturation typée Fender que j’utilise soit en boost, soit en overdrive principal. Ça dépend vraiment du setup sur lequel je joue. Elle est très polyvalente et à un coté plus rugueux qui me l’a fait préférer à sa soeur l’OKKO Diablo+ (qui est plus typée Marshall) partie combler un autre guitariste.
– Octron 2 : L’octaver de FoxRox permet d’activer une suboctave, un octave up et de mixer le tout avec ou sans le signal dry. Elle permet d’activer séparément les différents traitements de son grâce à 3 switchs + un master. Elle offre un tracking très efficace et des sonorités analogiques convaincantes (contrairement à l’octaver du H9, qui offre des sons plus digitaux, très intéressants aussi)
– Brown Sound + Acapulco Gold : Voilà 2 pédales « one trick pony » que je n’utilise jamais ensemble et qui pouvaient se retrouver sur une même boucle du looper. La Oohlala Brown Sugar (issue de la collection), c’est le son Marshall 70’s (Hendrickx, Van Halen, etc…) dans une pédale. Ca marche bien, surtout à fond 😀 Je l’ai redécouverte avec beaucoup de plaisir.
L’Acapulco Gold, c’est une (super) pédale qui émule un Sunn Model T, un ampli à la saturation très reconnaissable. Elle est très dynamique et permet beaucoupde variation de saturation en jouant avec le volume de la guitare. J’y reviendrai plus en profondeur dans un article dédié ; c’est un vrai coup de coeur.
– Eventide H9 : LE couteau suisse. J’y reviendrai également dans un article, mais l’interaction avec l’application iOS est un vrai game changer pour les usines à sons de ce type. Elle a éjecté toutes les autres super pédales (möbius, timeline, super delay (empress), et même la Space de la même marque). Je la déplace de temps en temps sur le LIGHTBoard pour avoir plus d’options sous le pied en répètes.
– MG Tony Bender : issue de la « collection » (les pédales que je garde depuis longtemps, plus pour le look que pour leur utilisation), la Tone Bender de la société brésilienne MG Music envoie du lourd malgré tout. Je lui ai longtemps préféré la Tone Reaper sur les différentes versions de mes pédaliers (surtout live) car cette dernière est moins bruyante/sensible à son environnement. Depuis l’utilisation des loopers, c est moins un problème 😉 Elle sonne d’enfer ; et mérite sa boucle à elle seule ! (elle a d’abord été couplée à la Big Muff, mais elles vont pas mal ensemble, d’où leur séparation dans le looper)
– Echo 600 Bright : un de mes premiers delay boutique. Toujours fan, malgré tout ce que j’ai pu tester depuis. Quand j’ai le malheur de lui brancher la pédale d’expression, je peux jouer des heures sans m’arrêter (pas toujours très productif, mais super envoutant !) Dommage qu’il n’ait pas de tap tempo 😉 C’est mon slap back « deluxe » ; mais je m’autorise pas mal de changements selon les situations.
– Echorec + Wet Reverb : La Wet Reverb, c’est le genre de pédale qu’on laisse tout le temps allumée (avec des réglages assez soft histoire de passer partout 🙂 ) Elle répond à la demande en toutes circonstances et se règle facilement avec ses 2 boutons mix et depth. Contrairement à l’utilisation traditionnelle, j’aime l’utiliser devant un ampli bien saturé (surtout type Supro (Le Brame) ou autre ampli bien gras) : ça gonfle le son de manière improbable et donne un rendu très roots.
L’Echorec, c’est la pédale type dont je n’arrive pas à me séparer. Je ne l’utilise quasi jamais, mais chaque fois que je la branche, je reste scotché. C’est le genre de pédale sur laquelle on se base pour créer un morceau ; je trouve ça plus délicat de l’amener (à bon escient) dans une compo existante. Un peu comme la Wet, elle est inspirante devant un ampli saturé !
J’utilise principalement la Wet Reverb sur cette boucle ; j’active l’Echorec au besoin (souvent avec la wet derrière).