De même manière qu’il faut connaître son ennemi pour le vaincre, il faut comprendre son sol pour mieux travailler en symbiose avec lui.
L’état de votre terre vous donnera de précieuses indications sur ses qualités, ses défauts et sur les potentielles améliorations qu’on pourra lui apporter.
Sans passer par une analyse en laboratoire (ce qui est toujours possible, mais couteux), il existe une série de tests facilement réalisables pour déterminer quelques-uns des facteurs clés de votre terroir.
La structure et la texture de votre terre, son pH, la richesse de la vie qu’elle contient, ses polluants éventuels et les conditions extérieures (météo, biodiversité, …).
COMPOSITION
La texture et la structure du sol vont nous donner des indications sur la porosité et la fertilité naturelle de votre terre. Vous pourrez très légèrement agir dessus en surface (alléger, enrichir…), corriger (acidité), l’améliorer avec des amendements et matières fertilisantes. Mais vous devrez surtout apprendre à composer avec !
La texture fait référence aux proportions de sable, limon, argile qui composent votre sol. Pour déterminer ces pourcentages, on réalise ce qu’on appelle le « test du bocal » (qui fonctionne aussi avec une bouteille, d’ailleurs 😬 ) ou plus simplement, le « test du boudin ».
TECHNIQUE DU BOUDIN
En effet, ce petit test rapide peut déjà vous en apprendre sur votre sol sans trop s’embêter !
– Prélevez un peu de terre à 15-20 cm de profondeur et retirez un maximum de racines, résidus, brindilles ou encore cailloux.
– Assurez-vous que la terre soit suffisamment humide que pour réaliser un boudin de 5 mm de diamètre et 10 cm de long (mouillez si besoin).
• Si vous n’arrivez pas à faire de boudin = votre terre est sableuse
• Si vous obtenez une boule légère et collante = votre sol est calcaire
Ensuite, prenez votre boudin et tenez-le par une extrémité:
• Si le boudin se tient alors votre terre est argileuse
• Si votre boudin ne se tient pas et casse alors votre terre est limoneuse
Évidemment, ce n’est pas aussi précis que l’analyse des strates qu’on détermine dans le bocal 😉
Source : https://www.jardiner-autrement.fr
TEST DU BOCAL
– Prélevez un peu de terre en profondeur, entre 15 à 20 cm en dessous de la surface du sol et remplissez un bocal transparent (idéalement en verre) à moitié.
– Complétez ensuite avec de l’eau, en laissant un peu d’air.
– Secouez énergiquement pendant 3 minutes, puis laissez reposer 30-60 minutes. Mélangez à nouveau.
– Après 24h (ou jusqu’à éclaircissement total de l’eau), les différents dépôts devraient être retombés et des strates devraient apparaître +/- clairement.
source : permaculturedesign.fr
L’argile est au-dessus, le limon au centre et les sables en bas. Ces derniers sont les plus faciles à reconnaitre, car visibles à l’œil nu. Dès que vous n’arrivez plus à différencier les sables : c’est la limite avec les limons. Les limons vont jusqu’à la couche d’argile qui est plus compacte et qui peut avoir une couleur différente. On n’est pas à 1 ou 2 mm près, heureusement 😉
Triangle des textures
Une fois identifiées, on mesure la hauteur des différentes strates et on obtient les pourcentages de la composition du sol à l’aide d’une petite règle de 3 des familles : [ hauteur de la strate ] divisé par la [ hauteur totale des dépôts ] multiplié par 100.
On vient reporter les 3 résultats dans le triangle des textures qui nous indiquera où nous en sommes. Il existe des versions plus ou moins simplifiées. J’aime bien celui-ci qui est détaillé en restant très lisible :
Source : greenastic.com
ou sa version simplifiée :
Source : https://ispa.hub.inrae.fr
ÉVALUER LE POTENTIEL HYDROGÈNE
Autrement dit, on va tester le pH pour savoir si nous sommes en présence d’un sol acide ou basique. Le pH se mesure sur une échelle allant de 0 à 14, du plus acide au plus basique.
C’est une donnée très importante, car certains éléments (les bons, comme les mauvais) ne sont rendus disponibles pour les plantes dans le sol qu’à certaines conditions. Par exemple, certaines formes solubles de l’aluminium toxiques se libèrent naturellement lorsque le pH est inférieur à 5,5.
D’autre part, une carence en un élément peut empêcher d’autres éléments, pourtant présents dans le sol, d’être disponibles pour la plante et nuire à sa croissance ou carrément la rendre malade.
Source : https://fertilisation-edu.fr
Le pH idéal est très légèrement acide, entre 6 et 7 (neutre), où la majorité des éléments est disponible et où les micro-organismes peuvent s’épanouir pleinement.
On définit l’acidité de son sol en fonction des résultats du pH, selon la classification suivante :
Sol très acide – pH ≤ 5,5
Sol acide – 5,5 < pH ≤ 6 ,0
Sol peu acide – 6,0 < pH ≤ 6,5
Sol neutre – 6,5 < pH ≤ 7,0
Sol peu basique – 7,0 < pH ≤ 7,5
Sol basique – pH > 7,5
Pour déterminer cette valeur, soit vous optez pour un testeur de pH ou des bandelettes (comme pour les piscines et aquariums) pour avoir un résultat précis, ou vous vous contentez d’une estimation avec 2 tests rapides réalisés avec du vinaigre et du bicarbonate de soude.
TEST AU VINAIGRE
Comme pour le bocal, on prend un échantillon de terre à 10-20 cm et on élimine un maximum de racines et sédiments. Répartissez la terre dans deux récipients.
Versez du vinaigre blanc dans le premier verre. S’il réagit sous la forme de bulles, c’est que le pH est alcalin et le sol basique.
TEST AU BICARBONATE DE SOUDE
Versez de l’eau dans le second récipient et mélangez pour obtenir de la boue (pas trop liquide) et ajoutez ensuite une bonne cuillère de bicarbonate de soude.
Si vous constatez une effervescence, cela signifie que votre sol est acide. D’un côté comme de l’autre, plus il y a de bulles, plus votre sol est acide ou basique.
Si aucune réaction n’intervient lors des deux tests, c’est que le pH de votre sol est probablement neutre.
Et là, c’est banco 🥳
TESTEURS & BANDELETTES
Certains testeurs dédiés à la mesure du pH de la terre permettent d’être plantés directement dans le sol et d’en calculer le pH. Pratique et précis, c’est le must, mais ils sont les plus onéreux (entre 100 et 300 euros, selon les modèles, voire plus !) et nécessitent une certaine maintenance.
À moins que l’acidité de votre sol ne soit un réel problème et que vous deviez le contrôler très souvent, l’investissement n’en vaut peut-être pas la peine. C’est vous qui voyez 🤗
Les bandelettes de tests pH donnent un indication chiffrée plus précise que le combo vinaigre/bicarbonate, sans atteindre la précision des testeurs dédiés. Un bon compromis, à prix raisonnable pour une utilisation ponctuelle.
Nous utilisons déjà ce genre bandelettes (plus complètes) pour tester l’eau de notre système aquaponique et n’aurons pas besoin d’en acheter d’autres.
L’idée va être de remplir un récipient d’un échantillon de terre et de le diluer dans de l’eau déminéralisée si possible. Une fois que vous avez bien mélangé, attendez que les dépôts flottants se déposent un peu. Le but est de ne pas (trop) encrasser la bandelette et pouvoir lire correctement la couleur du résultat.
Une autre option est de profiter du test du bocal (ci-dessus) pour tremper votre bandelette dans l’eau qui aura reposé 24h et sera forcément plus claire.
INTERPRÉTER LES RÉSULTATS
Chaque élément va apporter ses avantages et ses inconvénients à votre terroir, avec toute une série de textures nuancées entre les trois types de sol principaux (les extrémités du triangle).
Bien sûr, votre sol sera (je vous le souhaite) une combinaison de ces extrêmes, mais voici à quoi vous attendre :
Sol sableux
Granuleux au toucher, terre sans cohésion.
✓ Très facile à travailler
✓ Très perméable à l’eau et à l’air
✓ Drainant, ne s’engorge jamais
✓ se réchauffe facilement…
✗ … mais chauffe de trop en été et se dessèche
✗ Peu fertile et plutôt acide
✗ Très (trop) filtrant, il ne conserve que peu d’éléments nutritifs
✗ Nécessite des amendements et arrosages fréquents
Cultures favorables : légumes racines (carottes, betteraves, céleris-raves, navets, salsifis, radis), mais aussi pommes de terre, ail, échalote, oignons, fenouil, crosnes, mâches, asperges, haricots, pois, etc.
Sol limoneux
Doux au toucher, poudreux lorsqu’il sèche. Plus compacte que le sable, mais moins que l’argile.
✓ Fertile, propices au développement des plantes
✓ Facile à travailler
✓ Généralement bien équilibré
✓ Perméable à l’eau et à l’air
✓ Se réchauffe vite au printemps
✗ Croute de battance en surface, sous l’effet de la pluie
✗ Enclin à la compaction et donc à l’asphyxie des racines
Cultures favorables : aubergine, betterave, cassissier, chou, groseillier, haricot, kaki, laitue, melon, poireau, pommier, prunier, tomate.
Sol argileux
Compact, collant lorsqu’il est humide, très dur et fendillé lorsqu’il est sec.
✓ Retient bien l’humidité et les minéraux
✓ Productif s’il est correctement enrichi
✗ Difficile à travailler
✗ S’engorge vite lors de fortes pluies
✗ Compact, il empêche une bonne circulation de l’eau et de l’air, un enracinement profond
✗ Se réchauffe lentement au printemps
✗ Deviennent dur en séchant
Cultures favorables : aubergine, betterave, cassissier, chicorée, chou, courge, épinard, framboisier, groseillier, haricot, kaki, laitue, melon, menthe, oseille, poireau, poirier, poirier, pois, rhubarbe, tomate.
Terre humifère (acide) :
Sol spongieux et léger, de couleur sombre.
✓ Riches en humus
✓ Retenant l’eau très facilement
✓ Facilite la décomposition des matières organiques
✓ Se réchauffant très rapidement au printemps, elle favorise les premiers semis mais…
✗ … Se dessèche très rapidement en été en formant des craquelures
✗ Son acidité interdit de planter de nombreuses plantes
Cultures favorables : aubergine, carotte, céleri, chou, échalote, fève, laitue, noisetier, noyer, oignon, olivier, persil, pois, pomme de terre, pommier, prunier, radis, romarin, salsifis, sauge, thym, tomate, vigne.
Terre calcaire (basique) :
Sol blanchâtre d’aspect crayeux, terre souvent légère.
✓ Perméable à l’eau
✓ Se réchauffe rapidement
✗ Sec en été, facilement boueux en cas de pluie
✗ Le calcaire peut bloquer certains éléments fertilisants qui deviennent alors non disponibles pour les plantes
✗ Nécessite des amendements fréquents
Cultures favorables : ail, airelle, aubergine, basilic, céleri, cerfeuil, concombre, courge, fraisier, framboisier, laitue, melon, myrtille, oseille, poireau, pomme de terre, radis, tomate (si pas trop calcaire)
VIE DANS LE SOL
À ce stade, vous avez les informations principales sur votre sol. Mais tant que vous y êtes, il y a encore quelques aspects qu’il est bon de connaître.
VERS DE TERRE
Test de la bêche
Creusez votre sol de manière à sortir une motte en forme de cube en descendant d’une profondeur équivalente à la largeur de votre bêche. Réalisez idéalement ce test dans un sol humide, après une pluie par exemple.
À partir du moment où vous repérez au moins 1 ver de terre dans cet échantillon, vous pouvez vous dire que vous êtes dans le bon. Plus il y en a, mieux c’est !
Test de la moutarde
Délimitez 1 mètre carré de surface et arrosez-le d’un mélange de moutarde diluée dans l’eau (300g de moutarde fine et forte type Amora pour 10 litres d’eau).
Après 15 minutes, le piquant va faire remonter les vers de terre en surface, il ne reste plus qu’à les compter ! Le protocole est détaillé dans ce .pdf édité par l’Université de Rennes 1. Vous pourrez ensuite les identifier.
Je vous l’accorde, cette technique n’est probablement pas la plus agréable pour nos petits compagnons. C’est un peu comme taper ses collègues de travail 😅
CHAMPIGNONS & MYCORHIZES
Selon des études, « un gramme de sol naturel contiendrait près de 200 mètres d’hyphes fongiques (Leake et al. 2004). Parmi ceux-ci, plusieurs mètres sont constitués d’hyphes de champignons symbiotiques des plantes. Ces champignons symbiotiques sont associés aux racines des plantes pour former des mycorhizes (« myco » pour champignon et « rhize » pour racine). Les mycorhizes sont les symbioses végétales les plus répandues dans les écosystèmes naturels ou cultivés » .(source Projet MycoAgra)
Il n’existe pas de test facilement réalisable pour mesurer la colonisation de votre sol. Néanmoins, lors de vos différents prélèvements précédents, vous auriez dû remarquer des trainées blanches (à ne pas confondre avec un sol super calcaire !), souvent dans une terre bien noire.
Plus vous en voyez, mieux c’est ! Il existe des méthodes pour ensemencer et booster ces mycorhizes, j’y reviendrai prochainement.
POLUTION
HISTORIQUE DE LA PARCELLE
Selon où vous habitez, il peut être intéressant de vous renseigner sur le passé de votre terrain et sur son voisinage plus ou moins direct et profond. Vous pouvez obtenir ces informations notamment à la commune ou auprès de votre notaire lors de l’achat du terrain.
Si vous habitez sur un terril (fréquent par chez nous), des anciennes décharges, carrières ou autre site industriel à proximité : c’est toujours intéressant de le savoir (et d’opter pour des bacs de cultures plutôt qu’en pleine terre…). Pareil si vous avez des champs qui longent votre jardin : le fermier est il en bio ou en conventionnel (pesticide, labour &co) ?
À nouveau, les communes proposent dans certains cas des analyses de sol – demandez-leur !
N’hésitez pas à questionner les voisins âgés, les vieux du village et autres employés vétérans des décharges (ils savent souvent où sont/étaient enterrés les déchets de la région autrefois 😱).
PLANTES INDICATRICES
Sans rien demander à personne, vous pouvez aussi observer ce qui pousse naturellement sur votre parcelle. Les mauvaises herbes, que nous appelons ici adventices, sont d’excellentes indicatrices des qualités et défauts de votre sol.
À ce sujet, je ne peux que vous conseiller les travaux de Gérard Ducerf, expert en la matière.
Ce sympathique sosie vocal de Guethenoc dans Kaamelott est une source de savoir considérable à propos des plantes indicatrices (dont les exemples ci-dessous sont tirées de son « encyclopédie des Plantes bio-indicatrices » aux éditions PromoNature).
Il existe plein de vidéos sur YouTube et d’articles sur Google, je vous laisse faire vos propres recherches.
Ces plantes indicatrices, on peut les classer dans 3 familles : celles qui indiquent un excès, celles qui indiquent une carence, celles qui servent d’indicateur de la vie microbienne du sol.
Méthode de comptage
Pour que cela soit un peu significatif, il faut se concentrer sur l’abondance d’une plante sur (une partie de) la parcelle, car des plantes éparses ne sont indicatrices que pour les quelques décimètres carrés qu’elles recouvrent. Logique 😉
On attribue un coefficient aux variétés selon l’occupation de l’espace, leurs présences sur le terrain :
- 4 = occupe 75 à 100% de la surface du sol
- 3 = occupe 50 à 75% de la surface du sol
- 2 = occupe 25 à 50% de la surface du sol
- 1 = occupe 0 à 25 % de la surface du sol
On reporte ensuite les résultats dans un tableau de comptage & d’analyse (.pdf) comme celui-ci, édité par Groupement des Agriculteurs Biologiques et Biodynamiques du Gers.
Le plus dur dans tout ça reste probablement d’identifier clairement ces différentes plantes !
Des plantes qu’on aime… ou pas
Voici quelques exemples parmi les plus communs. Chaque lien en gras et en vert sur le nom de l’espèce vous renvoie vers Google Image, histoire d’avoir une meilleure idée 😉
Bénie soit la présence du mouron blanc, une des rares plantes indicatrices d’équilibre et d’une bonne minéralisation du sol 😍
S’il n’est pas dominant, le pissenlit indique une terre riche… Mais en cas d’abondance, il indique un engorgement du sol en matière organique, un blocage par le froid et un compactage 😱
Le rumex à feuilles obtuses est une plante « signal d’alerte » 🚨 Il indique un engorgement en eau et en matière organique, avec hydromorphisme et anaérobiose complets. Le complexe argilohumique est déstructuré avec une libération d’aluminium et de fer ferrique. Bref, c’est la merde 😅
Le pourpier, on ne l’aime pas trop non plus. Il indique un sol à faible pouvoir de rétention, sujet à l’érosion et au lessivage, mais aussi un tassement et compactage du terrain.
Mais celui que je déteste, c’est le liseron 👿 Ce conn*rd indique une saturation du complexe argilohumique par de l’azote, des excès de nitrate d’ammonium ou de matière organique et un compactage des sols. Qui plus est, il étouffe les plantes autour desquelles il s’enroule et c’est super difficile de s’en débarrasser.
Citons encore brièvement :
La pâquerette : terre lourde et acide
Le trèfle blanc : sol à tendance calcaire
Le chardon : terre calcaire
L’ortie : terre humifère.
Le coquelicot : sol à tendance calcaire
La gesse : terre lourde et argileuse
La moutarde : sol à tendance calcaire
Le plantain : terre lourde, acide, humide, tassée
La prêle : terre lourde, acide, humide, tassée
Le bouton d’or : acide, humide, lourde et argileuse
C’est un vaste et passionnant sujet qui mériterait un article dédié sur le blog. J’y reviendrai sûrement 👍
BIODIVERSITÉ
Dernièrement, profitez de vos différents tests et observations de plantes indicatrices pour vérifier la présence d’insectes et pollinisateurs. Ils feront partie du succès de vos récoltes !
Dans le cas contraire, il sera encore temps de planter des plantes mellifères et d’installer des hôtels à insectes un peu partout.
Installés il y a 3 ans, les nôtres débordent de vie et particulièrement d’abeilles solitaires 👌
CONCLUSION
Maintenant que vous en savez un peu plus sur votre sol, il faut mettre toutes ces informations en corrélation avec votre climat et le positionnement de votre potager.
La température moyenne, la pluviométrie, l’exposition au soleil et aux vents vont rendre votre type de terre plus ou moins propice à la culture de vos légumes.
Il parait qu’ « il n’y a pas de mauvaise terre, il n’y a qu’un mauvais jardinier » comme le dit l’expression consacrée 😅 … mais clairement certain(e)s sont mieux lotis que d’autres 😇
Que vous soyez en sol argileux lourd sous les pluies du Nord, ou en loam dans le sud de la France, ce ne sera pas le même combat ! Quoi qu’il en soit, ne vous découragez pas, les solutions existent 😛
Vous pouvez bien sûr faire vos propres tests, mais n’espérez pas des rendements de folies à planter des légumes racines dans de l’argile détrempée. Chaque variété a ses préférences en matière de sol et il faudra parfois être imaginatif pour faire pousser ses coups de coeur. On fait bien pousser des bananes en Islande après tout 😬
Maintenant que vous en savez plus sur votre sol, nous allons regarder de plus près les améliorations possibles dans cet article ! 💪