Prendre des photos, c’est agréable. Faire des photos animalières, c’est gratifiant.
Photographier l’oiseau au bon moment, c’est l’instant que je préfère.
Et puis… il y a le développement à réaliser derrière 🥲
En prévision du guide ornitho que je compte publier sur le blog (bientôt, j’espère 🤞), j’ai entamé le classement et le développement des 21000 photos prises l’année dernière.
En photo animalière encore plus qu’ailleurs, il y a souvent un paramètre qui bouge au dernier moment. C’est pour ça qu’on shoote au format RAW, avec le maximum de marge de manœuvre pour récupérer une luminosité hasardeuse, une balance des blancs pas top ou pour calmer une surexposition lié à un nuage qui s’est déplacé, …
Notez bien qu’on parle de développement et de retouches, pas de photomontages. Rien de neuf là-dedans, on procédait déjà de la sorte dans les chambres noires du temps de l’argentique.
Je suis adepte du Fast Editing et tente de ne pas passer plus d’une minute sur la photo.
Si j’excède ce laps de temps, c’est soit que la photo n’est pas assez bonne (et je passe à la suivante), soit que c’est mon seul cliché d’une espèce et que je fais tout pour la rendre au maximum exploitable.
LIGHTROOM, CLASSIC HIT
Faut-il vraiment présenter le logiciel de développement et retouches photo d’Adobe ?
Étant habitué à travailler quotidiennement avec Photoshop, le choix de continuer à travailler dans l’environnement Adobe était assez évident. Capture One ou DxO PhotoLab (pour ne citer qu’eux) sont de très bons produits, mais je ne vais pas me priver de me faciliter la tâche avec une interface proche de ce que je connais. Qui plus est, LightRoom est une valeur sûre.
J’ai commencé à utiliser LightRoom Classic avec la nouvelle Version 12 qui intègre désormais des fonctions assistées par intelligence artificielle.
Fin d’année dernière, on a d’abord vu arriver la suppression intelligente de contenu qui permet d’éliminer des détails de vos photos et la création automatique de différents masques. On retrouve les classiques comme arrière-plan (ciel) et sujet, mais aussi des masques de détails comme la reconnaissance des visages, la sélection des yeux, de la peau, des cheveux, des lèvres, des dents et plus encore.
LightRoom Classic propos aussi des nouveaux paramètres prédéfinis spécifiquement conçus pour le développement de portraits avec ces fonctions de masques intelligents. On peut d’ailleurs créer ses propres presets en utilisant ces masques.
Depuis la dernière mise à jour en avril 2023, intègre désormais un (vrai bon) débruiteur piloté par IA. Le bruit numérique est ainsi gommé de vos photos avec bien plus de finesse qu’auparavant, avec un niveau proche (si ce n’est équivalent) des programmes spécialisés en la matière que sont Topaz Denoize et DxO PureRAW 3.
Ces mises à jour fréquentes et ces puissantes nouveautés liées à l’IA sont du pain béni pour nous les photographes. Pour 12 euros par mois, on n’est pas volé 👍
Le post-traitement prend de moins en moins de temps et ce n’est que du bonheur ! On en veut encore 🤩
CT UN BON COMPAGNON
La Creative Tool CT des finlandais de Loupedeck est une console paramétrable qui vous permet d’utiliser un grand nombre de raccourcis dans diverses applications de création comme LightRoom, mais aussi Photoshop, Illustrator, Logic Pro, Final Cut ou simplement Mail pour ne citer que celles que j’utilise.
Des potentiomètres rotatifs, des boutons physiques et tactiles qui vous permettent d’accéder rapidement à toute une série de paramètres et raccourcis clavier propre à chaque programme.
J’ai établi différentes pages de raccourcis en fonction de mon workflow : une page pour l’importation et le tri (1), une autre pour les presets (2) et les suivantes pour la gestion des masques (3), des couleurs (4 et 5), de la netteté (6), du recadrage et l’exportation (7) et tout ce qui concerne le traitement par lots (8).
Sur chacune de ses pages : les options que j’utilise le plus fréquemment, avec les potentiomètres qui changent de fonction à chaque fois 😎 J’aime particulièrement la grosse molette centrale tactile qui permet de switcher entre 3 fonctions sur le même bouton 👌
Cela demande un peu de temps de configuration au départ, mais une fois que c’est en place, c’est vraiment génial ! Je ne peux plus m’en passer dans LightRoom.
Côté qualité conception, c’est bien sans être génial (ce qu’on pourrait attendre au vu du tarif demandé). Le toucher des boutons (surtout les carrés) pourrait être meilleur, idem pour la course des potards qui pourrait être plus résistante, mais dans l’ensemble, il y a pas à se plaindre.
Le Creative Tool a l’air solide, on verra comment il résiste sur le long terme !
Rentable selon votre utilisation
Concernant le prix, c’est peut-être beaucoup d’argent si vous ne l’utilisez qu’épisodiquement, que ce soit avec une ou plusieurs applications.
Pour ma part, il est branché en permanence côté gauche du clavier et je l’utilise pour certaines choses au travail, comme Mail où j’ai parfois beaucoup d’emails à traiter et bien sûr avec Illustrator et Photoshop. J’ai trop l’habitude des raccourcis clavier dans ces programmes et je ne gagne pas de temps pour les fonctions basiques. J’y trouve mon compte pour les fonctions secondaires.
Pour LightRoom, c’est différent puisque je découvre le programme et que je ne dois pas lutter contre des automatismes de plusieurs années 🤗 D’ailleurs, j’ai l’impression que j’ai appris plus rapidement à m’en servir du fait d’avoir tout sous la main. Quoiqu’il en soit, le Creative Tool m’est d’une grande utilité pour repasser sur les 21000 clichés de l’année écoulée 🤝
C’est un peu le même cas de figure avec Logic Pro et Final Cut, où j’utilisais beaucoup les menus sans trop faire appel à des raccourcis clavier spécifiques. Je n’ai pas encore eu l’occasion de beaucoup utiliser le Loupedeck avec ces deux-là, mais les options sélectionnées par défaut pour ces applications étaient déjà bien pratiques sans avoir été personnalisées. Il va falloir que j’approfondisse tout ça !
J’estime que j’en ai pour mon argent. À défaut, c’est un outil vraiment pratique et il n’y a pas de mal à se faire plaisir 😊