Arrivé au Kinépolis sans trop savoir quoi voir, je fais le tour des affiches lorsqu’un maquillage abusif attire mon regard : « Tiens ? un Walt Disney sans Pixar ? allez pourquoi pas… »
C’est ainsi que je me suis laissé tenté par « Il était une fois. »
» La très belle princesse Giselle est bannie de son royaume magique de dessin animé et de musique par la méchante reine. Elle se retrouve à Manhattan…
Déroutée par ce nouvel environnement étrange qui ne fonctionne pas selon le principe « ils vécurent heureux à tout jamais », Giselle découvre un monde qui a désespérément besoin de magie et d’enchantements…
Elle va faire la connaissance d’un séduisant avocat spécialiste du divorce, qui est venu à son aide et dont elle tombe amoureuse. Le problème, c’est qu’elle est déjà fiancée au parfait prince de conte de fées. La question est : un amour de conte de fées peut-il survivre dans le monde réel ? » (source: allocine.fr)
Tout commence dans le monde de Disney avec une petite ménagère qui chante l’amour en attendant sont prince charmant. Après un ptit défi ‘troll’, le beau prince Edouard ramene Giselle au chateau pour se marier et mettre un coup, mais tout le monde n’est pas de cette avis puisque Queen Mum ne veut pas lacher son trône et envoie la belle Giselle ‘la ou les histoires d’amour finissent toujours mal’ (tiens, c’est de saison justement…)
Hommage à la grande époque des Contes de Disney donc avec ce passage assez ‘roots’. Heureusement cela ne dure pas trop longtemps car on sent la lassitude arriver juste au moment où Gisèle ‘humaine’ sort d’une bouche d’égout en plein New York : le cauchemard commence pour la ptite rousse.
A partir de ce moment la, je dis : bien joué Disney !
La confrontation entre le monde magique de Disney avec la vraie vie est ingénieuse et tient ses promesses jusqu’au bout. On a droit à des séquences musicales dignes de la grande époque (genre Mary Poppins) et des clins d’oeil à fois Cendrillon, Blanche-Neige ou la Belle au bois dormant (avec les fameuses pommes empoisonnées).
Pas mal de situations bien cocasses sont au rendez-vous. Ma préférée est surement celle où, après avoir passé la nuit chez Robert, la belle Gisèle s’apercoit du bordel de l’appartement et décide de ranger. Elle ouvre la fenêtre et commence a chanter. La où les gentils écureuils, colombes et autres lapins viennent d’habitude l’aider à concevoir sa robe de princesse ou ranger sa chaumière, on a droit aux rats d’égouts, pigeons et autres cafards qui passent la serpillère en rythme ! MISE A JOUR : J’ai trouvé cette séquence sur Youtube, je vous en fait donc profiter :
Quelques bémols cependant : j’aurais aimé un humour un peu plus « shrek », plus cassant, plus acide. Le film reste dans une certaine douceur, pas forcément mal car on s’y habitue, mais j’aurais peut-être aimé un peu plus de décalage. Disney remet en question les codes de ses plus grands succès, sans rien renier pour autant. Un chouette moment de divertissement.
Note :
14/20