La nuit nous appartient – We own the night

N’ayant entendu que des éloges sur le dernier film de James Gray (a qui on doit notamment The Yards), il fallait que je vois ce chef d’oeuvre pour me faire une idée ! J’ai embarqué le brave Ben avec moi et direction le kiné pour un bon vieux policier…

« New York, fin des années 80. Bobby est le jeune patron d’une boite de nuit branchée appartenant aux Russes. Avec l’explosion du trafic de drogue, la mafia russe étend son influence sur le monde de la nuit.
Pour continuer son ascension, Bobby doit cacher ses liens avec sa famille. Seule sa petite amie, Amada est au courant : son frère, Joseph, et son père, Burt, sont des membres éminents de la police new-yorkaise…
Chaque jour, l’affrontement entre la mafia russe et la police est de plus en plus violent, et face aux menaces qui pèsent contre sa famille Bobby va devoir choisir son camp… » (souce : allocine.fr)

Incompréhension totale ! Ce qui était (est) annoncé comme l’un des meilleurs film US 2007 n’est que de la branlette intellectuelle pour cinéastes avertis. Blabla mega plan, réa exceptionnelle, blabla, jeux d’acteurs merveilleux, etc… Les superlatifs provenant des grands critiques ne manquent pas et pourtant jpeux vous assurer que ce film ne vaut pas le foin qui est fait autour de lui !

Reprenons : la réalisation est en effet assez dynamique, les scènes en elles-même sont plutôt stressantes, mais l’histoire en général est méga téléscopée et les effets de stress sont vite stoppés dans leur élan car on a vite compris que ca finirait comme on l’a pensé depuis le début : le fils prodigue d’une famille de flics fait sa crise de conscience et revient au bercail pour mettre les vilains dealers en taule (ou plutot sous terre…) : décevant.
Entre un paternel à la discipline militaire ne sachant pas exprimer ses sentiments qui claque en voulant se ‘rattraper‘, le ‘bon’ fils qui se prend une bastos beaucoup trop tot et qui en est traumatisé après au point de se faire muter dans des batiments administratifs et le ‘mauvais’ fils qui redevient un brave gamin et qui va chasser le méchant tout seul comme un héro au fusil a pompe, je suis désolé mais ce film est sans surprises et flaire les allusions mythologico-religieuse a plein nez.

Alors non : ce n’est pas un mauvais film, mais l’amateur ordinaire de cinéma (c’est a dire le mec qui se concentre sur l’histoire principalement sans faire trop attention à ce qu’il y a derrière) ne va pas partager l’avis des experts et sera un peu décu du foin médiatique fait autour du film. Peut-etre que le film m’aurait mieux plu si je n’avais pas entendu toutes ces éloges. En comparaison avec le dernier Cronenberg sorti plus ou moins en même temps : il n’y a pas photo ! (voir par ailleurs)

Note :
11/20