Bien que moyennement attiré par les aventures fantastiques, le trailer de Beowulf avait su capter mon intention par la qualité de ses animations. Doté d’un casting plutôt impressionnant de stars modélisées (parmi lesquelles Ray Winstone, Angelina Jolie et Anthony Hopkins), la projection proposée ce soir la était en 3D : chose assez encore assez peu commune que je me devais de tester.
» En ces temps lointains, les sauvages contrées du Nord de l’Europe étaient peuplées de héros et de monstres, et des hommes audacieux, taillés pour la lutte et les conquêtes, pouvaient encore se forger des destins d’exception.
Le plus glorieux d’entre ces aventuriers fut le Viking Beowulf, qui surgit un beau jour pour sauver le vieux roi Hrothgar et ses sujets des assauts d’une féroce créature. Son nom devint vite légendaire à travers le royaume et, partout, l’on chanta sa bravoure face au maléfique Grendel. Beowulf ne devint pas seulement célèbre, mais riche. Et avec la richesse vinrent bientôt de dangereuses tentations et une inextinguible soif de pouvoir. Car le héros était aussi humain, trop humain, sans doute, et le guerrier plus avide, plus ambitieux et bien plus faillible qu’on ne l’imaginait… » (source: allocine.fr)
Il faut que je vous avoue qu’à la base, je n’avais pas vraiment vu qu’il y avait une version 3D du film. Petite surprise donc à l’entrée de la salle où un brave commis m’a tendu des lunettes 3D : « oh cool ! ».
Premier choc : le générique. Les premiers effets en trois dimensions sont vraiment saisissants ! Il faut un petit temps d’adaptation à mon cerveau pour s’habituer à cette nouvelle expérience visuelle mais je suis dans l’ensemble très agréablement surpris par le résultat.
Les modélisations sont très réalistes; à tel point qu’à certains moments, on se demande si on est toujours dans l animation ou bien si la prod’ a intégré des images filmées.
Ceci dit, tout n’est pas parfait. Il y a encore un peu de travail à faire pour fluidifier et humaniser les mouvements, notamment pour les animaux; mais globalement c’est un des films d’animation ‘réaliste’ le plus impressionnant que j’ai eu l’occasion de voir avec les Final Fantasy qui avaient déjà bien ouvert ce chemin. Pour illustrer mon propos, voici le trailer du film :
Au niveau de l’histoire, petite précision d’emblée pour re situer le contexte (tiré d’allocine.fr aussi) : La Légende de Beowulf est inspiré du célèbre poème épique Beowulf, oeuvre clé de la littérature anglo-saxonne. Daté du 8e siècle, il évoque les faits héroïques de Beowulf face à Grendel et sa mère, ainsi que son combat contre un terrible dragon. Poème de tradition orale dans un premier temps, il a ensuite été mis par écrit dès le 11e siècle. Il a inspiré bon nombre de conteurs et d’auteurs dont le plus connu est J.R.R. Tolkien, grand spécialiste de cette oeuvre.
Je ne sais pas si c’est le côté ‘lissé’ et ‘trop parfait’ des images qui m’a empeché de vraiment rentrer dans l’histoire, mais globalement on est pas vraiment touché par le film. Pas de réelles surprises (mais bon, on va mettre ca sur le fait que c’est une adaptation d’une vieille histoire), des scènes baston et autres cascades dignes des affrontements entre BipBip et Coyote (c’est un peu too much par moment…) mais personnellement, je ne m’attendais à rien si ce n’est une claque visuelle… que j’ai recu en pleine poire ! Le graphiste en moi a été bluffé par tant de technique à l’instar du reste des spectateurs présents dans la salle. C’est pour moi l’intérêt principal du film et qui justifie une cote honorable. A noter que c’est Robert Zemeckis qui signe la réalisation du film (a qui on doit la trilogie de Retour Vers le Futur notamment).
Note:
12/20