Les RedHot et moi, ça n’a pas toujours été le grand amour. Hormis les classiques (singles et autres incontournables), je ne connaissais que très peu l’œuvre du groupe californien avant l’écoute de Stadium Arcadium.
Je me lance donc dans l’écoute de cet album.
Dès les premiers morceaux, on a envie de conclure : « ça passe bien ».
De fait, Dani California (le premier single), Snow, Hump De Bump, Torture Me sont des singles en puissance.
Snow est sans conteste ma chanson préférée du double album : son refrain entêtant me reste dans l’oreille des heures durant !
Dans l’ensemble ont a droit à une série de ballades bien ficelées. Mention spéciale pour Warlocks, C’mon Girl, Desecration Smile, Tell Me Baby, 21st Century et Readymade qui sont à compter parmi les meilleures chansons.
Flea (basse) et Frusciante (guitare) n’ont rien perdu de leur superbe.
On a droit à des solos « à la Hendrix » et des parties basses groovy à souhait !
Rick Rubin à la production a fait des merveilles. La réalisation est très soignée, j’ai envie de dire parfaite.
Il y a un côté plannant dans leur musique qui me laisse rêveur !
Quelques petits bémols cependant :
– l’agencement des morceaux sur les cd est un peu bizarre. On a pas vraiment de crescendo ou de logique entre les morceaux.
– La durée de l’album. Y a rien à faire, on a beau aimer le style, c’est trop long, on arrive pas a ce concentrer sur les morceaux aussi longtemps. Résultat : après 10-11 morceaux on est tenté de changer de CD.
Soucieux d’avoir l’esprit le plus critique possible, je me suis procuré les anciens albums du groupe histoire de me faire une idée de l’évolution.
Et la, ben le constat est le même pour tout le monde j’ai l’impression : on regrette l’époque de BloodSugarSexMagik. Où est passé le côté funk du groupe ?
Ce regard en arrière m’a fait réaliser que clairement, les RedHot sont en un peu en déclin. Dommage !
L’album n’en reste pas moins agréable a écouter : la pop au sonorité 70’s des quarantenaires de la côte Est contentera tout le monde mais laissera les fans des premières heures sur leur faim.
Au vu du double album on se serait plu d’avoir des galettes différentes ; à l’instar de ce qu’on fait les Foo Fighters avec In your honor : un galette « néo redhot » axée pop et une deuxième plus « old redhot » ; funky !