Après avoir récupéré physiquement et mentalement d’une première salve de travaux plutôt conséquente lors de l’achat de la maison, j’envisageais de continuer les rénovations de la maison étape par étape.
Cette année, l’idée est d’axer mes efforts sur la fin de l’isolation.
Dans cette optique, j’ai déjà changé les châssis de fenêtres (principalement pour des raisons de sécurité, mais aussi d’isolation). La prochaine étape se situe au niveau du toit, où les vieillissantes ardoises remplies de mousses, et surtout les combles vides, sont la cause de la plus grande déperdition thermique de la maison.
Ouverture du toit
Là, c’était un peu la surprise. La charpente était elle encore en bon état ? Les combles étaient-ils aménageables ? Comment allais-je isoler ?
Avec seulement 1m80 de hauteur à la crête et beaucoup d’aménagement à prévoir pour installer un escalier d’accès, j’ai vite abandonné l’idée d’aménager les combles. Dommage…
La charpente datant de 1962 était quant à elle absolument nickel.
Ouf ! Il allait « suffire » de refaire sous toiture et d’apposer de nouvelles tuiles.
Isolation
Si j’étais initialement parti sur une isolation à même la charpente, sous les tuiles, j’ai finalement opté pour des rouleaux de laine de verre de 24 cm, posés sur le plafond.
Cette option était d’abord la moins onéreuse et la plus facile à réaliser, mais ça m’évitait de chauffer les combles pour rien à l’avenir en maintenant la chaleur au maximum dans les pièces.
Certes, cela peut créer des ponts thermiques à certains endroits, mais dans une maison de cet âge, c’est illusoire de penser qu’on allait arriver à des performances dignes de nouvelles constructions passives. On a néanmoins fait au mieux pour éviter tout ça
J’ai fait également isoler le fameux « mur plein » du salon par l’extérieur (initialement prévu pour être un mur mitoyen, il était gorgé d’humidité). Après un vide + 3 cm d’isolant + plaque gyproc à l’intérieur, ce sont 10 cm d’isolant bardés d’ardoises qui protègent désormais le mur à l’extérieur.
Ça devrait le faire
Finitions
Tant qu’à barder un côté de la maison, j’ai fait ardoiser les 2 cheminées dont la maçonnerie laissait à désirer. Les corniches et tuyaux de descente ont été refaits également.
Pour les tuiles, j’ai opté pour des chic et pas chères tuiles plates, façon ardoises, mais forcément plus épaisses. Le toit sera de toute façon recouvert tôt ou tard de panneaux solaires.
Les travaux se sont passés sans encombres, si ce n’est mon dos qui n’a pas spécialement apprécié le transport et de ramassage des anciennes ardoises
Quelques photos du work in progress