Ema White est un quintet vennant de Namur, créé en 2001, qui évolue dans la sphère émo rock. Je l’avais présenté l’année dernière sur le webzine ardRock.be (qui est devenu Live-on-stage.be) et je suis entrain de rappatrier une série de post que j’avais fait à l’époque histoire d’avoir une trace. Voici donc l’histoire de la première démo d’Ema White (que j ai maintenant eu l’occasion d’apprécier en live !)
J’ai découvert ce groupe un peu par hasard en cliquant sur la toile.
Après avoir écouté quelques morceaux sur leur page purevolume il y a quelques mois, j’ai été complètement bluffé : « c’est belge ca ? »
Les compos que j’ai pu entendre était dans la lignée d’un excellent groupe US que je venais -seulement- de découvrir à l’époque : « Story of the Year« .
J’aurais pu faire une playlist mélangant les 2 groupes, un profane n’aurait pas vu la différence.
Bien heureux de ma découverte, j’ai contacté le groupe qui s’est avéré être aussi sympa que disponible; m’envoyant leur démo dès sa sortie.
« Burning in water drowning in flame » est donc un CD 5 titres.
La pochette, très soignée, n’est pas sans me rappeller celle de Boxcar Racer (un side project de Tom Delonge et Travis Barker, ex Blink182).
Je mets le CD dans la chaîne hi-fi et met mon Seinheiser sur les oreilles, histoire de ne pas perdre une miette de ce qui allait être ma claque du moment.
On entame très fort avec Spark of your minds.
Frais et plein de vie, cette compo m’a directement fait penser à Story of the year.
Un son comme je les aime, une batterie simple et efficace et une voix vraiment agréable. On alterne entre cris, chant et murmurs.
Be angry at San Pedro est plutôt original. La basse est assez en avant, on ne peut s’empecher d’headbanger dans les refrains.
Après l’interlude, le petit « Yeeeeeeepaaaaa » ne me laisse pas de marbre ! Je suis sur que les gens qui me croisent en voiture quand je m’essaye dans cet exercice vocal doivent me prendre pour un malade 😀 (enfin soit, passons …)
Inside est beaucoup plus calme et plus mélodique.
La ligne batterie est groovy, ca donne envie de jouer !
S’en suit la lecture d’une lettre en guise d’introduction à la chanson A song we wont call romance.
Sans pour autant avoir des raisons vraiment valables, je ne suis pas complètement fan du morceau dans son entierté : j’aime certaines parties mais le tout est un cran en dessous des 3 premiers morceaux.
A Whisper before the last breath vient conclure ce 5 titres mélodiquement. Ce morceau instrumental est une vrai caresse auditive.
Un mot sur le mix qui fait resortir subtilement l’énergie, la puissance et la mélodie des morceaux.
Les 5 namurois nous livrent un EP accrocheur et bien foutu techniquement parlant a tous les niveaux (instrumental et mix). Je ne demande qu’à les voir en live pour confirmer mon sentiment d’engoument profond !
J’ose dire haut et fort Ema White est ma claque du moment; un de mes groupes préférés dont les chansons passent en boucle dans ma playlist.
Chapeau messieurs et bonne continuation a vous !