The Bourne Ultimatum met en scène Matt Damon dans le rôle d’un agent spécial en cavale à la recherche de son passé. Ce 3ème volet de la saga de Jason Bourne est sorti le 12 septembre 2007 dans nos salles; c’est donc avec un peu de retard que j’allais découvrir le dénouement de l’histoire.
« Jason Bourne a longtemps été un homme sans patrie, sans passé ni mémoire. Un conditionnement physique et mental d’une extrême brutalité en avait fait une machine à tuer – l’exécuteur le plus implacable de l’histoire de la CIA. L’expérience tourna court et l’Agence décida de le sacrifier.
Laissé pour mort, Jason se réfugie en Italie et entreprend une lente et périlleuse remontée dans le temps à la recherche de son identité. Après l’assassinat de sa compagne, Marie, il retrouve l’instigateur du programme Treadstone qui a fait de lui un assassin et l’a condamné à l’errance. S’estimant vengé par la mort de ce dernier, il n’aspire plus qu’à disparaître et vivre en paix. Tout semble rentré dans l’ordre : Treadstone ne serait plus qu’une page noire ? une de plus – dans l’histoire de l’Agence…
Mais le Département de la Défense lance en grand secret un second programme encore plus sophistiqué : Blackbriar, visant à fabriquer une nouvelle génération de tueurs supérieurement entraînés. Jason est, pour le directeur des opérations spéciales, une menace et une tache à effacer au plus vite. Ordre est donné de le supprimer. La traque recommence, de Moscou à Paris, de Madrid à Londres et Tanger… » (source : allocine.fr)
Ce qui choque le plus à mon sens c’est la réalisation très intuitive et rythmée de Paul Greengrass : les différentes actions et courses poursuites sont vraiment un pur régal (surtout dans une gare de Londres, filmé à l’épaule : c’est impressionnant).
L’histoire est, un peu comme dans la majorité des films d’espionnages, un peu rocambolesque mais le rythme élevé de la narration ne nous laisse pas le temps de gamberger : on se permet d’y croire et le résultat c’est qu’on sort de la salle en ayant été diverti pleinement.
Si Matt Damon semble taillé sur mesure sur pour le role de Jason Bourne, la distribution des rôles à été bien faite pour le reste du casting. Je suis également heureux de constater que la production ne s’est pas laissé entrainer par la vague du moment qui consiste a taper systématiquement des touches d’humour en pleine scène d’action ! Jason Bourne n’est pas la pour rigoler et en gagne en crédibilité.
Sans être une pièce maitresse du style, The Bourne Ultimatum – La vengeance dans la peau tire son épingle du jeu plus grace à sa réalisation que par son histoire mais qu’importe : on passe un bon moment avec Matt Damon et ses adversaires.
Bilan :
15/20
Film d’action divertissant et bien rythmé.