Un mois après avoir installé le bac, l’aquarium est désormais terminé.
J’ai commencé par amener progressivement les différents poissons de mon ancien bac afin de coloniser le nouveau de la manière la plus naturelle possible (cad sans aucun ajout de produits chimiques destinés à « accélérer » la nature). L’idée est d’introduire une série de poissons assez résistants afin de lancer le processus bactériologique nécessaire à la bonne qualité et à la stabilité de l’eau.
Guppys, Veuves Noires, Platys et autres Ancistrus ont fait partie de ce premier trajet avant d’être rejoint une semaine plus tard par mon Scalaire blanc, mes Kissing et mes 4 néons. (laissant le petit aquarium vide et prêt à être évacué)
Après 3 semaines, les résultats des tests de l’eau, le développement des plantations et l’acclimatation des poissons se sont avérés hyper positifs. L’aquarium était bel et bien lancé !
J’ai profité de cette bonne nouvelle pour compléter la population de l’aquarium (en plusieurs fois). Voici mes différents pensionnaires :
Les poissons de « pleine eau » :
– Pterophyllum scalare : les majestueux Scalaires font partie des poissons d’eau douce les plus connus. Issu du bassin Amazonien, ce magnifique poisson en forme de triangle peut atteindre jusqu’à 10 cm de diamètre de corps (sans les nageoires) et pas loin de 25 cm de haut ! Je possède deux scalaires :
– un blanc aux reflets bleutés, alias ‘Cross‘, (adolescent)
– une silver rayé, alias ‘Mercedes‘. (quasi adulte)
Pour l’anecdote, la femelle s’appelle Mercedes car sa forme de flèche argentée me rappellait les bolides allemands. Quant au mâle, Mercedes – Montecristo : Cristo -> Cross. (ca lui va bien c’est un nerveux :-D)
– Poecilia reticulata : plus connus sous le nom de Guppys, ces petits poissons colorés ont la particularité d’être assez résistants. Ils proviennent aux choix du Venezuela, de la Guyane, de La Barbade ou de Trinité-et-Tobago. Assez actifs, ils se baladent dans l’ensemble du bac. J’en possède 2 : voilure rouge et voilure bleue/mauve :
– Xiphophorus maculatus : le Platy existe en de nombreuses variétés de coloration, mais ca reste en qualité de « clone miniature du poisson rouge d’eau froide » qu’il reste le plus sympa (ndlr : orange autrement dit). Je possède un petit mâle ‘Maurice‘ (obligé ! :-D) de couleur unie et ‘Molly‘, une femelle orange dont la bouche et les nageoires sont noires. Leurs origines se situent du côté du Mexique, du Belize et du Guatemala.
– Helostoma temminckii : le Gourami embrasseur ou simplement Kissing vient de Java. Ils sont appelés ainsi à cause de leur bouche aux « lèvres » gigantesques qu’ils déploient à l’occasion d’affrontements ou parades. Au nombre de 2 (logiquement 2 mâles), les kissing sont des poissons assez actifs qui aiment piquer des sprints sur la longueur du bac.
Ce comportement a d’ailleurs le chic d’embêter mon scalaire mâle qui se mêle très souvent aux bagarres de Kissing.
– Colisa Lalia et Cobalt : courament appelé Gourami Nain, le Colisa est un poisson qui vient des régions du nord de l’Inde, du Pakistan et du Bangladesh. La couleur d’origine du Lalia est bleu rayé rouge tandis que les cobalts sont presque entièrement bleu légèrement nuancé de rouge. (le cobalt est une sous espèce du lalia). Ils se promènent entre les plantes et aiment se chamailler à l’occasion, mais rien de très violent.
– Gymnocorymbus ternetzi : sociables et très vifs, les Veuves Noires doivent leur nom commun à leur nageoire anale développée faisant penser à une robe noire. (c’est pas moi qui l’ai inventé…). Ils sont aux nombres de 3 dans mon bac : ‘Virus‘, ‘Ebola‘ et ‘Toxic‘. Ils adorent faire la course dans le courant de la filtration pour ensuite se laisser flotter jusqu’à l’autre bout de l’aquarium (avant de recommencer sans cesse !)
Un des poissons les plus amusant à regarder évoluer dans le bac !
– Paracheirodon innesi : très connu sous le nom de Néon, il s’agit de ce petit poisson fluo tout droit venu du cours suppérieur de l’Amazone (et non pas de Fast & Furious…). Très sociable, les néons aiment vivre en banc et apportent de jolies touches colorées dans l »aquarium.
Suite à une association d’idées foireuses, j’ai porté le nombre à 11 néons, de manière à constituer le ‘Barca‘. En effet : qui dit Néon, dit Pute, légions au Brésil, pays du Foot… Foot – équipe – Barcelone (en fonction des couleurs du poisson :p) et voila ! (ok on avait un peu picolé…)
(impossible d’avoir un banc net en photo par contre … :-()
Les poissons de fond
– Baryancistrus sp. L018 et Niveatus L142 : pas de nom courant en français pour ces magnifiques poissons de fond d’Amérique du Sud qui se contentent des noms communs L018 et L142. Ils sont assez rares et donc malheureusement plutôt onéreux à l’achat.
Le L018 est taché de jaune et possède les nageoires dorsale et caudale de la même couleur. Les anglophones lui donnent d’ailleurs le surnom de « Golden Nugget » pour cette raison. Pour ma part, c’est ‘Gucci‘. Plutôt craintif et nocturne, chacune de ses apparitions est un plaisir pour les yeux.
Le L142 quant à lui est noir taché de points blancs, d’où son nom commun anglais de « Snow Ball ». Plus grand et plus imposant que le L018, c’est lui le patron du fond de l’aquarium. Pas question d’essayer de lui voler sa nourriture ! (Gucci l’a appris à ses dépends ! :-D) Sa bouche quasi tentaculaire (quand on la voit…) lui a valu le nom de ‘Davy Jones‘.
– Botia Lohachata : ou Loche Réticulée de son nom commun est un poisson qui occupe la zone inférieure de l’aquarium à l’instar des Baryancistrus ci-dessus. Beaucoup plus petits, ils proviennent quant à eux des Indes. Sa coloration tigrée blanc/noir (plus ou moins contrasté selon le poisson) ressemble à un camouflage militaire digne des chars de l’Afrika-Korps d’Erwin Rommel. Ceci combiné au fait que ce sont de gros mangeur d’escargots (qui envahissent petit à petit le bac) leur vaut leur nom de ‘Gunther‘ et ‘Helmut‘, soldat de ma Snails-Korps 😀
– Corydoras paleatus : il existe de très (très) nombreuse variétés de Corydoras dans le commerce. Cette sorte se fait appeler couramment Corydoras marbré. (mais j’avoue que j’ai un doute quant à la dénomination exacte de l’espèce…)
Ce sont également des poissons de fond qui remuent le sol à la recherche de nourriture. Ils nettoyent donc le gravier partiellement tout en l’aérant. A l’instar du petit robot cleaneur de Wall-E, j’ai décidé de les appeler ‘Moo‘ et ‘Poo‘.
– Otocinclus affinis : ce petit poisson de l’Amazone possède une bouche en forme de ventouse qui lui permet de s’accrocher à divers éléments du décor (ou vitre). Gros mangeurs d’algues, mes 2 otocinclus restent assez discret pour le moment. Je ne les ai vu ensemble tous les deux qu’à une seule reprise ! Son amour pour les petits cachettes ainsi que ca taille minuscule (c’est des baby) en font un poisson plutot rare. On verra en grandissant s’ils se montrent un peu plus 🙂
Au total, c’est 34 âmes qui peuplent mon bac ! Certes un peu trop par rapport à ce qui est conseillé, mais avec un entretien hebdomadaire correct, le problème n’en est pas vraiment un. Qui plus est, la majorité de mes poissons sont d’assez petite taille et prendront du temps avant d’atteindre leur taille adulte.
En attendant, ca me fait pas mal d’animation dans le bac et c’est très (très) plaisant à regarder !